Chaque mois, je reçois des dizaines de messages que ce soit sur facebook ou instagram, de femmes souhaitant se reconvertir ou débuter tout court leur parcours professionnel en tant qu’Accompagnante Parentale. Retrouvez à travers cet article mon point de vue. Du rêve à la réalité, aucun tabou, un avis juste sur ce métier qui fait aujourd’hui rêver grand nombre.

Chaque mois, je reçois des dizaines de messages que ce soit sur facebook ou instagram, de femmes souhaitant se reconvertir ou débuter tout court leur parcours professionnel en tant qu’Accompagnante Parentale. Retrouvez à travers cet article mon point de vue. Du rêve à la réalité, aucun tabou, un avis juste sur ce métier qui fait aujourd’hui rêver grand nombre.

Comment se lancer ? Pour qui ? Est-ce facile de créer son entreprise ?

Comment se lancer ? Pour qui ? Est-ce facile de créer son entreprise ?

Tout d’abord, il faut savoir que l‘accompagnement parental/périnatal n’est pas un métier réellement reconnu (ni controlé) dans notre pays. A l’heure actuelle n’importe qui peut se lancer dans la création de son entreprise d’APP. Et pour moi, c’est déjà un mauvais point. Il y a plusieurs mois, j’ai reçu le message d’une maman m’indiquant que son ami avait fait appel à une APP et ce fût une grosse déception : mauvais contact, ateliers peu professionnel, accompagnement bâclé… les parent se sont rendus compte plus tard, que cette APP n’était pas diplômée, que ce soit de la petite enfance ou du médical, et qu’elle n’avait en réalité aucune expérience auprès du jeune enfant. Ce fût une grosse déception pour eux, et leur amie, enceinte, avait peur de tomber elle aussi dans le piège.

Je reçois aussi également des messages de personnes n’ayant jamais travaillées auprès du jeune enfant ou ayant comme seule expérience personnelle : ses propres enfants. Loin de moi l’idée de vous faire abandonner ce projet, sachez simplement que l’accompagnement parental ce n’est pas simplement suivre des formations et répéter machinalement ce qui a été appris. Être accompagnante parentale c’est avoir déjà certaines qualités qui sont très importantes : l’écoute, l’empathie, la bienveillance…, et avoir la bonne posture professionnelle ( et non pas personnelle ! ) auprès de parents parfois en grande détresse qu’il va falloir écouter attentivement, guider vers d’autres professionnels adaptés à la situation. C’est repérer des signes de douleurs chez un bébé/nourrisson dont les parents, dépassés par les hurlements de leur nouveau-né ne savent que faire. C’est repérer un papa à bout et fatigué qui a besoin d’être écouté, une maman en dépression du post-partum qui a perdu confiance en elle, qui dort peu et qui se remet sans cesse en question. C’est prendre le temps sans regarder sa montre. C’est être juste, ne pas s’imposer ni imposer les conseils. C’est connaître ses propres limites, connaître ses limites d’intervention, savoir prendre du recul sur certaines situations ou même sur nous même : savoir nous remettre en question, et remettre en question notre pratique, presque à chaque accompagnement car ceux -si sont absolument tous uniques, tous différents. C’est avoir (au minimum) des bases auprès du jeune enfant et de ses parents hors cadre personnel/famillial, car là est tout l’enjeu, nous n’accompagnons pas nos propres enfants ni nous-même, nous accompagnons des parents dont à la base, nous ne connaissons rien, des personnes dont il faut gagner leur confiance et prouver la notre. C’est être disponible à la hauteur de ce que nous pouvons donner. C’est rentrer dans leur intimité, dans leur cocon lorsque nous nous déplaçons à domicile, c’est écouter leur peine, leur maux, c’est savoir donner la parole à un bébé qui ne parle pas encore. Alors, s’il vous plait, pensez au minimum à passer un diplôme en lien avec le jeune enfant et poursuivez quelques années en structure quelconque, mais ayez un minimum d’expérience avant de vous lancer corps et âmes dans cette aventure.

Créer son entreprise n’est pas non plus de tout repos, cela demande des connaissances ou avoir la possibilité de se faire aider dans les démarches de création d’entreprise. Être auto-entrepreneur c’est une responsabilité que seul vous, portez sur vos épaules.

Je sais que ce métier fait rêver… être à son compte, fixer ses propres horaires, pouvoir continuer d’élever ses enfants à côté, on pense aussi gagner facilement et beaucoup d’argent : ce qui est complètement faux, enfin, peut-être sur le salaire de base, mais quand nous retirons les assurances, les investissements qu’il faut rentabiliser, les charges quand nous disposons d’un local, l’urssaf, les impôts, les déplacements non-facturés, le matériel, l’hébergement pour le site internet, les flyers/cartes de visite, les salons où nous nous exposons pour nous faire connaître.. etc.. je peux vous assurer que non, nous ne sommes pas riches comme j’ai pu l’entendre..

Tout d’abord, il faut savoir que l‘accompagnement parental/périnatal n’est pas un métier réellement reconnu (ni controlé) dans notre pays. A l’heure actuelle n’importe qui peut se lancer dans la création de son entreprise d’APP. Et pour moi, c’est déjà un mauvais point. Il y a plusieurs mois, j’ai reçu le message d’une maman m’indiquant que son ami avait fait appel à une APP et ce fût une grosse déception : mauvais contact, ateliers peu professionnel, accompagnement bâclé… les parent se sont rendus compte plus tard, que cette APP n’était pas diplômée, que ce soit de la petite enfance ou du médical, et qu’elle n’avait en réalité aucune expérience auprès du jeune enfant. Ce fût une grosse déception pour eux, et leur amie, enceinte, avait peur de tomber elle aussi dans le piège.

Je reçois aussi également des messages de personnes n’ayant jamais travaillées auprès du jeune enfant ou ayant comme seule expérience personnelle : ses propres enfants. Loin de moi l’idée de vous faire abandonner ce projet, sachez simplement que l’accompagnement parental ce n’est pas simplement suivre des formations et répéter machinalement ce qui a été appris. Être accompagnante parentale c’est avoir déjà certaines qualités qui sont très importantes : l’écoute, l’empathie, la bienveillance…, et avoir la bonne posture professionnelle ( et non pas personnelle ! ) auprès de parents parfois en grande détresse qu’il va falloir écouter attentivement, guider vers d’autres professionnels adaptés à la situation. C’est répérer des signes de douleurs chez un bébé/nourrisson dont les parents, dépassés par les hurlements de leur nouveau-né ne savent que faire. C’est repérer un papa à bout et fatigué qui a besoin d’être écouté, une maman en dépression du post-partum qui a perdu confiance en elle, qui dort peu et qui se remet sans cesse en question. C’est prendre le temps sans regarder sa montre. C’est être juste, ne pas s’imposer ni imposer les conseils. C’est connaître ses propres limites, connaître ses limites d’intervention, savoir prendre du recul sur certaines situations ou même sur nous même : savoir nous remettre en question, et remettre en question notre pratique, presque à chaque accompagnement car ceux -si sont absolument tous uniques, tous différents. C’est avoir (au minimum) des bases auprès du jeune enfant et de ses parents hors cadre personnel/famillial, car là est tout l’enjeu, nous n’accompagnons pas nos propres enfants ni nous-même, nous accompagnons des parents dont à la base, nous ne connaissons rien, des personnes dont il faut gagner leur confiance et prouver la notre. C’est être disponible à la hauteur de ce que nous pouvons donner. C’est rentrer dans leur intimité, dans leur cocon lorsque nous nous déplaçons à domicile, c’est écouter leur peine, leur maux, c’est savoir donner la parole à un bébé qui ne parle pas encore. Alors, s’il vous plait, pensez au minimum à passer un diplôme en lien avec le jeune enfant et poursuivez quelques années en structure quelconque, mais ayez un minimum d’expérience avant de vous lancer corps et âmes dans cette aventure.

Créer son entreprise n’est pas non plus de tout repos, cela demande des connaissances ou avoir la possibilité de se faire aider dans les démarches de création d’entreprise. Être auto-entrepreneur c’est une responsabilité que seul vous, portez sur vos épaules.

Je sais que ce métier fait rêver… être à son compte, fixer ses propres horaires, pouvoir continuer d’élever ses enfants à côté, on pense aussi gagner facilement et beaucoup d’argent : ce qui est complètement faux, enfin, peut-être sur le salaire de base, mais quand nous retirons les assurances, les investissements qu’il faut rentabiliser, les charges quand nous disposons d’un local, l’urssaf, les impôts, les déplacements non-facturés, le matériel, l’hébergement pour le site internet, les flyers/cartes de visite, les salons où nous nous exposons pour nous faire connaître.. etc.. je peux vous assurer que non, nous ne sommes pas riches comme j’ai pu l’entendre..

Et le salaire justement ?

Et le salaire justement ?

Ne comptez pas vraiment dessus les premiers mois, voire même, les premières années. On ne s’en rend pas forcément compte avant de se lancer, mais tout ce qui rentrera sera d’abord pour tenter de rentabiliser les investissements, comme les formations et le matériel par exemple. Et, malgré tout, l’urssaf sera à vos côtés tous les mois pour vous rappeler.. que même pour rentabiliser il va falloir travailler beaucoup et.. rapidement ! Il suffit de s’en donner les moyens, de ne pas compter ses heures au début, de parfois travailler le week-end, ne pas prendre de vacances, se lever très tôt et se coucher très tard…

Ne comptez pas vraiment dessus les premiers mois, voire même, les premières années. On ne s’en rend pas forcément compte avant de se lancer, mais tout ce qui rentrera sera d’abord pour tenter de rentabiliser les investissements, comme les formations et le matériel par exemple. Et, malgré tout, l’urssaf sera à vos côtés tous les mois pour vous rappeler.. que même pour rentabiliser il va falloir travailler beaucoup et.. rapidement ! Il suffit de s’en donner les moyens, de ne pas compter ses heures au début, de parfois travailler le week-end, ne pas prendre de vacances, se lever très tôt et se coucher très tard…

A l’heure actuelle, où beaucoup de femmes décident d’éclairer le monde de la parentalité, cela vaut-il encore le coup de s’installer ?

A l’heure actuelle, où beaucoup de femmes décident d’éclairer le monde de la parentalité, cela vaut-il encore le coup de s’installer ?

Si c’était à refaire : je le referais. Certainement d’une autre manière, j’ai relativement mal débuté et ai voulu tout faire en même temps.. chose qui ne peut pas fonctionner. Mais oui, ça en vaut le coup.

Chaque merci, chaque sourire, chaque main tendue, chaque retour, chaque bébé apaisé, qui retrouve le sommeil ou qui arrive à lâcher prise lors d’un bain enveloppé : me permet d’y croire encore et encore, cela reste aujourd’hui ma plus belle récompense. J’ai à coeur de proposer des accompagnements de qualité, c’est pourquoi, parents, vous l’aurez sans doute remarqués : je n’accepte que peu de rendez-vous sur une journée, je fixe ceux-ci de sorte que je puisse avoir le temps de partager, d’échanger, de vous écouter sans avoir un temps vraiment imparti au risque de devoir regarder ma montre, me dépêcher, courir, stresser, oublier des choses, en venir au sur-menage et au burn out. C’est hors de question. J’aime prendre ce temps pour VOUS parents, pour eux, pour ces bébés pour qui parfois tout va déjà trop vite.. j’aime prendre soin de chaque jolie maman qui me rencontre, d’écouter chaque super papa qui en a gros sur le coeur. Découvrir vos histoires, l’histoire de chaque petit trésor qui croise mon regard.

Alors oui, il y a de grosses concessions à faire, et des aléas… et si on en parlait d’ailleurs un petit peu ?

Si c’était à refaire : je le referais. Certainement d’une autre manière, j’ai relativement mal débuté et ai voulu tout faire en même temps.. chose qui ne peut pas fonctionner. Mais oui, ça en vaut le coup.

Chaque merci, chaque sourire, chaque main tendue, chaque retour, chaque bébé apaisé, qui retrouve le sommeil ou qui arrive à lâcher prise lors d’un bain enveloppé : me permet d’y croire encore et encore, cela reste aujourd’hui ma plus belle récompense. J’ai à coeur de proposer des accompagnements de qualité, c’est pourquoi, parents, vous l’aurez sans doute remarqués : je n’accepte que peu de rendez-vous sur une journée, je fixe ceux-ci de sorte que je puisse avoir le temps de partager, d’échanger, de vous écouter sans avoir un temps vraiment imparti au risque de devoir regarder ma montre, me dépêcher, courir, stresser, oublier des choses, en venir au sur-menage et au burn out. C’est hors de question. J’aime prendre ce temps pour VOUS parents, pour eux, pour ces bébés pour qui parfois tout va déjà trop vite.. j’aime prendre soin de chaque jolie maman qui me rencontre, d’écouter chaque super papa qui en a gros sur le coeur. Découvrir vos histoires, l’histoire de chaque petit trésor qui croise mon regard.

Alors oui, il y a de grosses concessions à faire, et des aléas… et si on en parlait d’ailleurs un petit peu ?

En quelques années, as-tu rencontré des difficultés ?

En quelques années, as-tu rencontré des difficultés ?

La question est plutôt… qui n’en a jamais rencontrées ? tongue-out

Effectivement ces 2 dernières années ont été rythmées par.. de gros challenges ! et.. parfois de gros soucis. Dernièrement ma déception fût immense lorsqu’une collègue que j’ai eu le plaisir d’avoir en atelier DME (diversification menée par l’enfant) a eu la bonne idée pure et simple de plagier mon contenu de formation DME. Je ne vous vends absolument pas du rêve je sais, mais à ma plus grande surprise : oui, ça arrive ! . Je remercie malgré tout cette maman qui m’a prévenue. Cela ne paraît pas grand chose vu de l’extérieur, sauf quand vous avez passés… de (très) nombreuses heures à créer vos propres supports pédagogiques et qu’en un claquement de doigt, tout vous est volé. Tout comme se faire plagier les textes de son site internet.. site sur lequel j’ai travaillé de longues heures en relais de ma webdesigner. Site qui est à mon image, j’y ai choisi chaque image, chaque texte, chaque mot, chaque phrase, et du jour au lendemain… un joli copié-collé de texte piqué par-ci par-là.. . Sans oublier les longues périodes où je n’ai eu… aucun accompagnement, et là, tout est remis en cause : que faire ? comment faire ? qu’est ce qui ne plait pas ? qu’est ce que je dois changer ? est-ce que c’est moi le problème ? Et.. si finalement je m’étais trompée ? . Tout un tas de questionnement lié à la peur de voir son projet s’éffondrer.

Revenons-en au positif : ça arrive à … tout le monde ! oui-oui, même les APP qui sont over-bookées vous le dirons (ou pas..) qu’avoir sa propre entreprise c’est beaucoup de bas mais de très beaux hauts aussi, c’est des doutes mais beaucoup de positif derrière ceux-ci. Et, bien souvent, ces périodes sont aussi présentes pour vous rappeler que vous êtes capables, que vous avez la possibilité d’y remédier et d’avancer.

La question est plutôt… qui n’en a jamais rencontrées ? tongue-out

Effectivement ces 2 dernières années ont été rythmées par.. de gros challenges ! et.. parfois de gros soucis. Dernièrement ma déception fût immense lorsqu’une collègue que j’ai eu le plaisir d’avoir en atelier DME (diversification menée par l’enfant) a eu la bonne idée pure et simple de plagier mon contenu de formation DME. Je ne vous vends absolument pas du rêve je sais, mais à ma plus grande surprise : oui, ça arrive ! . Je remercie malgré tout cette maman qui m’a prévenue. Cela ne paraît pas grand chose vu de l’extérieur, sauf quand vous avez passés… de (très) nombreuses heures à créer vos propres supports pédagogiques et qu’en un claquement de doigt, tout vous est volé. Tout comme se faire plagier les textes de son site internet.. site sur lequel j’ai travaillé de longues heures en relais de ma webdesigner. Site qui est à mon image, j’y ai choisi chaque image, chaque texte, chaque mot, chaque phrase, et du jour au lendemain… un joli copié-collé de texte piqué par-ci par-là.. . Sans oublier les longues périodes où je n’ai eu… aucun accompagnement, et là, tout est remis en cause : que faire ? comment faire ? qu’est ce qui ne plait pas ? qu’est ce que je dois changer ? est-ce que c’est moi le problème ? Et.. si finalement je m’étais trompée ? . Tout un tas de questionnement lié à la peur de voir son projet s’éffondrer.

Revenons-en au positif : ça arrive à … tout le monde ! oui-oui, même les APP qui sont over-bookées vous le dirons (ou pas..) qu’avoir sa propre entreprise c’est beaucoup de bas mais de très beaux hauts aussi, c’est des doutes mais beaucoup de positif derrière ceux-ci. Et, bien souvent, ces périodes sont aussi présentes pour vous rappeler que vous êtes capables, que vous avez la possibilité d’y remédier et d’avancer.

Le mot de la fin ?

Le mot de la fin ?

Croyez en vous, en vos rêves, donnez-vous les moyens d’y arriver, jamais au détriment de votre santé ni mental ni physique (j’adore donner des conseils que moi-même je n’applique pas assez ! tongue-out ) . Faites-vous aider, renseignez-vous bien. Et j’insiste, s’il vous plait, faites une bonne partie de votre parcours auprès des parents et jeunes enfants dans un milieu professionnel, le parcours personnel ne fait vraiment pas tout dans ce milieu où l’on doit savoir se démarquer tout en ayant de nombreuses connaissances et expériences.

Belle aventure à vous qui souhaitez vous lancer, et une belle et douce journée/soirée à toi qui as pris le temps de me lire…

Croyez en vous, en vos rêves, donnez-vous les moyens d’y arriver, jamais au détriment de votre santé ni mental ni physique (j’adore donner des conseils que moi-même je n’applique pas assez ! tongue-out ) . Faites-vous aider, renseignez-vous bien. Et j’insiste, s’il vous plait, faites une bonne partie de votre parcours auprès des parents et jeunes enfants dans un milieu professionnel, le parcours personnel ne fait vraiment pas tout dans ce milieu où l’on doit savoir se démarquer tout en ayant de nombreuses connaissances et expériences.

Belle aventure à vous qui souhaitez vous lancer, et une belle et douce journée/soirée à toi qui as pris le temps de me lire…